(Togo First) - Le Togo occupe le 63è rang sur 190 pays évalués par la Banque mondiale, selon l’index Femmes, Entreprises et Droit. Cet indice qui plaide pour une égalité des chances entre hommes et femmes, mesure les différences juridiques entre les deux sexes alors qu’ils traversent différentes étapes de leur vie professionnelle sur la base de 8 critères. Ce sont la mobilité, la rémunération, la parentalité, les actifs, le travail, le mariage, l’entrepreneuriat et la retraite.
Les répondants sont soumis par exemple à des questions suivantes : Une femme peut-elle choisir son lieu de résidence de la même manière qu’un homme ? Une femme peut-elle demander un passeport de la même manière qu’un homme ? Une femme peut-elle obtenir un emploi de la même manière qu’un homme ? La loi interdit-elle toute discrimination fondée sur le genre en matière d’emploi ? Existe-t-il une législation sur le harcèlement sexuel au travail ? Existe-t-il des sanctions pénales ou des recours civils en cas de harcèlement sexuel au travail ? La loi prescrit-elle une rémunération égale pour un travail de valeur égale ?
Pour occuper son rang plutôt honorable, le Togo a totalisé 84,4 points sur 100. Au plan africain, il pointe au 7è rang, devancé par l’île Maurice, 34è mondial (91,9 points) suivie de l’Afrique du Sud (88,1 points), le Zimbabwe, le Cap Vert, la Tanzanie et la Namibie. En Afrique de l’Ouest, le Togo est du coup, la deuxième nation la plus protectrice de l’égalité des chances entre hommes et femmes après le Cap Vert.
Si le Top 8 du classement de l’indice est dominé par la Belgique, le Canada, le Danemark, la France, l’Islande, la Lettonie, le Luxembourg et la Suède, les huit pays au bas du classement sont de tradition islamique connus pour ne pas être très ouverts, en matière de droits des femmes.
Séna Akoda
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