(Togo First) - Depuis le lundi 25 septembre jusqu’au 29 du mois en cours, des acteurs douaniers du Cameroun, du Congo, du Madagascar, de la République Démocratique du Congo, et du Togo planchent sur des pratiques douanières opérationnelles en matière de lutte contre la fraude et de saisie à Lomé.
A l’initiative de l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD), il s’agit d’une formation des acteurs douaniers sur « le recueil des pratiques opérationnelles douanières en matière de lutte contre la fraude et de saisie (COPES) ». La rencontre devrait permettre aux experts douaniers des 5 pays d’actualiser et améliorer les pratiques habituelles de contrôle en tenant compte de l’évolution du commerce international.
Concrètement, la question de la contrebande des marchandises illicites ainsi que le ciblage et l’examen des marchandises à haut risque, et les meilleures pratiques internationales seront au menu des discussions.
« Face au développement du commerce international, toutes les douanes du monde sont appelées à simplifier leurs procédures et à faciliter le passage en douane en vue d’assurer la libre circulation des personnes et des biens. Dans ce contexte, elles doivent moins contrôler, mais mieux », affirme le commissaire Atta-Kakra Essien, représentant le commissaire général de l’OTR.
Pour rappel, le Programme sur les pratiques opérationnelles douanières en matière de lutte contre la fraude et de saisie (COPES) est élaboré par les membres de l’Organisation mondiale des douanes (OMD) afin d’inciter les autorités douanières à “contribuer plus efficacement à la conduite d’enquêtes en lien avec le crime organisé et avec d’autres infractions portant atteinte à la sécurité aux frontières”.
Esaïe Edoh