(Togo First) - Une équipe du Fonds monétaire international (FMI) est attendue à Lomé du 28 août au 10 septembre. La délégation qui aura à sa tête, Ivohasina Fizara Razafimahef (photo), conduira durant deux semaines l’évaluation de la mise en œuvre des réformes convenues avec les autorités togolaises. Un examen de l’économie togolaise qui servira à la 5e revue du programme triennal de 224,8 millions $, appuyé par une Facilité élargie de crédit (FEC).
Après les quatre premières revues qui se sont soldées chacune par un décaissement, le FMI pourrait, à nouveau, sortir le chéquier, à la suite de cette nouvelle évaluation, sous condition de résultats satisfaisants dans la mise en œuvre des réformes.
Pressé par une dette publique qui atteignait les 80 %, le Togo avait opté, à la mi-2017, pour la pilule amère des réformes, sous le contrôle du Fonds monétaire international. Objectif: «réduire le déficit budgétaire global afin d’assurer la viabilité à long terme de la dette et de la position extérieure ». Il s’agissait aussi de «réorienter l’action des pouvoirs publics vers une croissance inclusive grâce à des dépenses sociales ciblées et à des dépenses d’infrastructures financées de manière soutenable».
Si l’implémentation de la majorité des réformes a été jusque-là satisfaisante selon le Fonds, les difficultés financières des deux banques publiques (UTB et BTCI) dont le projet de privatisation a été annoncé, continue de traîner, avait constaté l’institution de Bretton Woods lors de sa précédente revue.
Depuis le début du programme, le Togo, grâce à la bonne tenue des réformes, a bénéficié de la totalité des décaissements prévisionnels du Fonds, soit un total de 174,94 millions $.
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