Le Togo appelle à une meilleure collaboration contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme

Gouvernance économique
mercredi, 28 novembre 2018 13:20
Le Togo appelle à une meilleure collaboration contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme

(Togo First) - Hier, s’est ouverte  dans la capitale togolaise la Réunion régionale conjointe des Chargés de Conformité des institutions financières, entreprises et professions non financières désignées, et autorités compétentes, sur les questions émergentes de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme (BC/FT).

Cette réunion a vocation à favoriser  l’échange de bonnes pratiques et le partage d’expériences entre tous les acteurs de la sous-région et à sensibiliser sur les questions émergentes en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

En particulier, souligne Kossi Tofio, directeur de cabinet du Ministre de l’Economie et des Finances, cet atelier devrait permettre aux participants de connaitre les risques émergents de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. Dans cette optique, les acteurs impliqués dans cette lutte devront prendre connaissance des récentes révisions intervenues dans les normes du GAFI (Groupe d’Action Financière) et partager les meilleures pratiques.

Le directeur de cabinet relève des efforts consentis par des Etats et plus singulièrement le Togo. Ainsi la mise en place d’un « robuste dispositif » consistant à incriminer  ces actes et la mise en place d’une cellule de renseignement financier, la CENTIF. Mais il insiste sur la nécessité d’une collaboration et d’une coopération entre les acteurs impliqués. Pour pallier l’une des lacunes relevées  à ce jour, qu’est, d’une part, l’insuffisance de collaboration entre les acteurs et, d’autre part, la faible coordination de la lutte.

En dehors de la mise à jour des textes, qui trouve son sens dans les mutations des moyens et méthodes qu’utilisent les membres des réseaux, un cadre de coopération favorable à une lutte commune devrait être créé, souligne Kossi Tofio. Et ce cadre devrait impliquer les acteurs du secteur privé, notamment les institutions financières, les entreprises et professions non financières désignées (EPNFD) ainsi que leurs autorités de régulation et de supervision.

La rencontre s’achève le vendredi 30 novembre 2018.

 Séna Akoda

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