(Togo First) - Le Togo veut renforcer sa politique de réduction du méthane, un important gaz à effet de serre. Hier mercredi 28 Février, des experts se sont ainsi réunis à Lomé pour discuter des mesures visant à rendre effective cette réduction. Organisée par le ministère de l'Environnement et des Ressources Forestières en collaboration avec la Coalition pour le climat et l'air pur, cette rencontre se veut un cadre pour renforcer les capacités nationales en matière de lutte contre le méthane, conformément à l'engagement pris par le pays au sein du Global Methane Pledge.
« Le Togo a adhéré au Global Methane Pledge, qui est une plateforme d'engagement mondial du méthane, afin de réduire le méthane de 30% d'ici à 2030. », rappelle tout de go Sankoucha Boulouwè, coordonnateur national du projet. « Voici ce qui motive l'initiation de ce projet, qui vise à renforcer les capacités des experts nationaux sur l'outil LEAP-IBC (Un outil intégré de modélisation et de planification de scénarios pour aider les gouvernements à évaluer conjointement le potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de polluants climatiques, ndlr), qui leur permettra de mesurer les émissions du méthane. »
Il y a trois secteurs à forte potentialité d'émission du méthane : les déchets, l'agriculture, et l'énergie, ajoute-t-on.
Deux entités seront chargées de la mise en œuvre du projet et de l'action d'atténuation de ce polluant climatique, à savoir l'Institut de Stockholm et le ministère de l'Environnement et des Réseaux Forestiers. « L'Institut de Stockholm est chargé de former les experts sur le LEAP-IBC, et le ministère de l'Environnement sera chargé d'élaborer la feuille de route du méthane sur trois secteurs essentiels à forte potentialité d'émission. Ces secteurs sont l'agriculture, l'énergie et les déchets. », ajoute le coordonnateur de l'initiative au Togo.
Par ailleurs, le gouvernement, à travers le ministère en charge de l'Environnement, devrait également élaborer un portefeuille de trois projets essentiels, qui sera soumis au financement.
Ayi Renaud Dossavi