(Togo First) - Le Président togolais, Faure Gnassingbé, a décliné ce lundi 28 novembre 2022 à Lomé lors de l’ouverture la deuxième édition de l’Africa Financial Industry Summit (AFIS), quatre missions principales que devraient assumer les Etats dans le développement du secteur financier en Afrique.
La première mission selon le Leader togolais, est la promotion d’un environnement des affaires attractif. En dépit des progrès considérables enregistrés sur le plan de la fiscalité, de la stabilité juridique ou de contraintes administratives, « beaucoup reste encore à faire », d’après le dirigeant togolais.
Il soutient ensuite que l’État doit favoriser l’information. « Pas seulement l’information sur l’environnement des affaires, mais l’information sur les affaires elles-mêmes ». Il donne d’ailleurs l’exemple du Togo qui a développé sa Feuille de Route 2025, en offrant une banque de projets cohérente.
L’État doit jouer son rôle d’arbitre. C’est la troisième mission qui selon le n°1 des Togolais, consiste à juger du caractère durable et responsable d’un investissement. « Il faut pouvoir tenir compte des éléments qui touchent à la pollution, à la perte de la diversité, entre autres. Et là, évidemment, la puissance publique retrouve son rôle d’arbitre entre les résultats positifs de l’investissement en termes de profit et d’emplois d’un côté, et, de l'autre, les contraintes environnementales », a-t-il expliqué.
Enfin, Faure Gnassingbé estime que l’État peut organiser l’innovation. « S'il profite à tous les acteurs financiers, le secteur public reste avant tout, l'allié des éléments les plus innovants de la communauté financière. Les exemples abondent », précise-t-il.
Ainsi donc, l'État doit épauler les acteurs du secteur financier, souligne-t-il. Car, avance-t-il « notre succès commun dépend de cette collaboration entre les pouvoirs publics et le secteur financier ».
Esaïe Edoh