(Togo First) - A l’apothéose de l’acte 2 du Forum des producteurs agricoles du Togo (FoPAT) à Tsévié le samedi 28 janvier 2023, le Chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, a relevé qu’il était important pour son pays d’atteindre l'autosuffisance, la sécurité et la souveraineté alimentaires.
Selon le dirigeant togolais, la production en quantité suffisante pour nourrir la population participe au développement du pays. « Nous devons nous nourrir nous-mêmes, vivre de nos activités agricoles, subvenir à nos propres besoins et à ceux de nos familles pour mieux investir dans le développement économique du pays », a-t-il lancé lors de son intervention.
S'inscrivant dans cette dynamique, les autorités togolaises ont initié plusieurs projets et programmes qui selon Faure Gnassingbé, n’ont pas encore permis d’atteindre l’objectif final. « Les efforts que nous fournissons depuis tant d’années ne nous ont pas encore permis de nous nourrir nous-mêmes. Nous sommes obligés d’acheter du poulet et du poisson à l’extérieur, et pas souvent de bonne qualité, comme nous ne produisons pas assez, nous nous contentons de ces produits qui nous viennent d’ailleurs, peut-être à bas prix, mais pas toujours bons pour notre propre santé », constate-t-il.
Le dirigeant togolais a appelé à une convergence des efforts vers l’autosuffisance pour éviter des investissements dans les importations de produits agricoles.
« L’agriculture que nous visons pour demain, c’est celle de la mécanisation, de l’irrigation, de l’exportation et que les banquiers courent derrière vous (agriculteurs ndlr) pour les financements. Je suis sûr qu’en travaillant ensemble avec nos partenaires, nous allons trouver solutions à ces problèmes », a estimé le Président de la République.
Toujours dans l’optique d’encourager les producteurs à une production quantitative, Faure Gnassingbé et ses collaborateurs, comme à Dapaong, ont échangé, avec les différents corps constitués de la région maritime, sur divers sujets notamment la Feuille de route du gouvernement Togo 2025 et la gestion inclusive du secteur agricole.
Esaïe Edoh