(Togo First) - Au Togo, les acteurs du secteur privé et du secteur public explorent de nouvelles solutions pour dynamiser la collaboration entre grandes entreprises et petites structures locales. C’est ainsi que lors du Forum de sous-traitance et des partenariats, organisé jeudi 30 janvier 2025 à Lomé, l’État et les acteurs du secteur privé ont ouvert des discussions sur la mise en place d’une bourse de sous-traitance, dédiée aux petites et moyennes entreprises (PME).
La rencontre, tenue dans le cadre de la deuxième édition des Journées du Secteur Privé, a réuni des membres du gouvernement, des dirigeants d’entreprises, des structures financières ainsi que des représentants de PME/PMI. Placé sous le thème « Partenariat entre les grandes entreprises et les TPME : un levier de développement économique », ce forum a mis en avant la nécessité d’un cadre structuré pour faciliter l’accès des PME aux marchés des grandes entreprises.
« Au regard de l’importance du secteur privé dans le développement socio-économique durable de notre pays, il est plus que normal que sa promotion soit au cœur de l’action du Gouvernement », a déclaré Rose Kayi Mivedor, ministre en charge du Commerce, lors de cette rencontre.
Le projet de bourse de la sous-traitance permettrait notamment de structurer et fluidifier les relations interentreprises, en facilitant la formalisation des PME, le renforcement des capacités, et la certification des produits pour les aider à répondre aux exigences des grandes firmes.
Concrètement, cette bourse pourrait prendre la forme d’un portail digital, où les grandes entreprises soumettraient leurs besoins en sous-traitance, tandis que les TPME qualifiées pourraient s’y positionner pour proposer leurs services.
Les discussions ont impliqué Aboki Vignon, président du Groupement togolais des très petites, petites et moyennes entreprises (GTPME), qui a rappelé que les TPME représentaient 90 % du tissu entrepreneurial au Togo, mais peinent encore à intégrer les chaînes de valeur des grandes entreprises. De son côté, Jonas Daou, représentant l’Association des grandes entreprises du Togo (AGET), a souligné que les défis liés à la gouvernance, à l’accès aux financements et à la gestion des ressources humaines concernaient l’ensemble du secteur privé.
Ayi Renaud Dossavi