(Togo First) - D’un coût estimé à 620 millions $ pour sa phase II, selon les prévisions initiales, le projet de dédoublement de la nationale numéro 1 (RN1) vise à fluidifier le trafic sur le corridor Lomé-Ouaga pour rendre cet axe routier plus compétitif, en réduisant le temps et le coût de parcours.
De quoi contribuer significativement à augmenter les performances du Port Autonome de Lomé, premier port en Afrique de l’Ouest en termes de volume de conteneurs, et points majeurs de transbordement pour les pays de l’hinterland ouest-africain.
L’ouvrage, l’un des projets phares de l’Axe 1 du Plan national de développement, qui vise à faire du Togo, un hub logistique de premier plan dans la sous-région, sera l’objet d’attraction lors du premier forum économique Togo-Union européenne les 13 et 14 juin prochain à Lomé.
S’articulant avec d’autres, notamment les projets du port sec de Cinkassé et de la plateforme multiservices d’Adakpamé, il devrait contribuer à booster la capacité de traitement des flux de marchandises et de personnes sur l’axe Lomé-Ouaga. Ce corridor constitue pour eux une sorte de cordon ombilical en termes d’approvisionnement en ressources extérieures.
Pour ce qui est du financement, de multiples modalités s’offrent aux futurs partenaires : des concessions (partenariat public privé concessif), des Build–operate–transfer (BOT), des contrats de partenariats, ainsi que la formule du prêt classique auprès de banques multilatérales de développement.
L’ambitieux projet offre des opportunités d’investissement à plusieurs niveaux, notamment dans la conception, le financement, la construction, l’exploitation, et la maintenance de l’ouvrage.
De quoi générer des bénéfices via un mécanisme de type Redevance contre Services, un PPP (en mode de péage avec paiement public), et par des activités connexes (baux aux compagnies de distribution de produits pétroliers et zone de repos).