(Togo First) - Jugé très préoccupant en 2006 et affectant la vie économique, l’état des infrastructures routières du Togo a sensiblement été amélioré depuis lors.
Pour remettre sur pied l’économie togolaise, dépendante dans une bonne proportion des performances portuaires, les pouvoirs publics togolais ont entrepris de vastes chantiers de réfection ou de construction d’infrastructures routières sur fond de lourds investissements.
Ce sont, selon les sources officielles, environ 1000 milliards FCFA qui ont été investis, à cet effet, sur 3 principaux axes : le renforcement de la route nationale (RN) N°1, la construction des routes transversales majeures et la construction d’ouvrages d’art.
Les travaux entrepris ont en effet permis de renforcer plus de 430 km de longueur sur la RN N°1, et du coup, d’améliorer l’efficacité de cette voie de transit. Concrètement, il s’agit de la réhabilitation et de la construction de tronçons comme : Lomé – Davié ; Atakpamé –Blitta –Aouda ; Nadjil-Tandjouaré – Cinkassé ; les contournements d’Aledjo et de Défalé, et Kanté – Tandjouaré (en cours de réalisation).
En ce qui concerne les routes transversales majeures construites, elles concernent, entre autres Tsévié-Tabligbo-Aného ; Notsé-Tohoun-Frontière Bénin, Témédja-Badou –Frontière Ghana et la bretelle de Kougnohou et Kouméa ; Pya-Tchariè et Soumdina. L’objectif visé est de désenclaver les sites de production. Dans cette même perspective, il y a eu la réhabilitation de plus de 5 000 km de pistes rurales.
Enfin, sur le 3è axe d’investissements (construction d’ouvrages d’art), sont notables les ponts de 95 mètres linéaires (ml) à Aneho, 120 ml à Alinmondji, 120 ml sur la rivière Kara à Katchamba et 160 ml sur la rivière Koumongou et 93 ml sur la rivière Mô.
Notons que le pays porte plusieurs autres projets d’infrastructures routières dans le cadre du Plan National de Développement (PND 2018-2022), comme le dédoublement de la Nationale N°1.
Séna Akoda
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