(Togo First) - Pour soutenir le gouvernement togolais dans sa volonté de relever les défis du développement urbain, la Banque mondiale vient d’approuver le décaissement d’une enveloppe de 30 millions de dollars (plus de 16 milliards de francs CFA) en faveur du Togo.
D’une part, ce financement de l’IDA, destiné au Projet d’infrastructure et de développement urbain (PIDU), permettra de rénover, réhabiliter et améliorer les infrastructures dans les quartiers mal desservis de trois villes (Lomé, Kara, Dapaong).
D’autre part, une partie des fonds servira à renforcer les capacités institutionnelles des sept villes les plus peuplées du pays (Atakpamé, Dapaong, Lomé, Kara, Kpalimé, Sokodé, Tsévié), notamment grâce à une assistance technique et à des formations, visant à assurer une gestion durable du développement urbain.
« Le Togo connaît un développement urbain rapide, mais les services d’infrastructures sont inadéquats dans la plupart des villes secondaires. Avec ce nouvel investissement, il s’agit d’améliorer les conditions de vie des habitants de certaines villes. Le projet va également aider à améliorer les services d’aménagement urbain, ce qui pourrait déboucher par la suite sur d’autres investissements », a expliqué Pierre Laporte (photo), directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Togo.
Environ 2,3 millions de personnes devraient bénéficier de cette initiative qui vise à réduire les lacunes dans la prestation des services publics dans les villes concernées.
Selon l’institution de Bretton Woods, les chantiers au titre du PIDU pourraient inclure l’amélioration des réseaux routiers et des espaces publics, des points d’accès à l’eau potable, des systèmes d’évacuation des eaux usées et des eaux pluviales, ainsi que de petites infrastructures économiques et sociales (marchés, écoles et établissements de santé, notamment).
Le PIDU est en ligne avec le nouveau cadre de partenariat du Groupe de la Banque mondiale avec le Togo, couvrant la période 2017-2020. Ce partenariat ambitionne de mettre le pays sur la voie d’une croissance plus inclusive et durable, portée par le secteur privé et des investissements publics plus efficaces.
Fiacre E. Kakpo