(Togo First) - Dans une récente publication sur son portail numérique, la Banque africaine de développement met en avant les impacts de la route CU9 au nord du Togo.
L’infrastructure, d’un cout de 325 millions $ et financé à 70% par le Fonds africain de développement, de la BAD, fait 120 mètres de long et a été construite dans le cadre de la mise en œuvre de la rénovation des routes sur le corridor CU9 entre Lomé, Cinkassé et Ouagadougou.
Située à 200 km au nord de Lomé, c’est devenu « le symbole du désenclavement de nombreuses localités agricoles de la région. »
Dans l’ensemble, les travaux ont porté sur 150 km au Togo et 153 autres au Burkina Faso (côté togolais, les tronçons Atakpamé-Blitta (102 km) et Blitta-Aouda (48 km) ont été rénovés tandis que 55 kilomètres de pistes connexes ont été aménagées et le pont d’Alémondji reconstruit).
Ceci a notamment permis d’augmenter le trafic en volume à destination ou en provenance du Burkina Faso, du Niger et du Mali, jusqu’à atteindre 2 millions de tonnes de marchandises par an depuis 2016, avec un temps de trajet qui est passé de 6 à 3 jours, entre 2011 et 2016.
« Cet ouvrage (CU9) permet d’assurer un écoulement de la production agricole et d’améliorer l’accès aux marchés d’intrants et de produits. », souligne Georges Bohoussou, responsable-pays de la Banque. « Aussi, il stimule l’économie et facilite l’intégration de la zone dans l’économie nationale et internationale ».
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