Lomé, hub du commerce intra-Cedeao, selon les dernières analyses d’Ecobank

Investissement
mardi, 06 mars 2018 15:25
Lomé, hub du commerce intra-Cedeao, selon les dernières analyses d’Ecobank

(Togo First) - Selon l’analyse réalisée par l’équipe de recherche d’Ecobank Transnational Incorporated (ETI), l’Afrique de l’Ouest francophone, un ensemble de 9 pays que la Banque classe dans le segment Uemoa,  est le moteur du commerce intra-régional avec comme hub, Abidjan, Cotonou, Dakar et Lomé, la capitale du Togo, qui est en plus un centre financier. « Abidjan, Dakar, Cotonou et Lomé sont des carrefours commerciaux clés, servant de canaux pour les importations et les exportations de biens et de services, tant vers le marché international que vers les marchés sous-régionaux », souligne le communiqué qui annonce le lancement de la première section régionale du site.

Le guide d’analyse que fournit l’ETI, présente le Togo en tant qu’un important couloir commercial pour la région ouest-africaine, grâce surtout à la réexportation des biens d'équipement et de consommation et des produits alimentaires, vers les pays sans littoral comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Le rapport souligne également que de grands volumes informels qui ne sont pas pris en compte dans les données officielles, transitent par le Togo à destination, non seulement des pays de l’Hinterland, mais également des pays voisins comme le Bénin et le Ghana.

Selon les chiffres avancés, le pays réexportait en 2016 plusieurs catégories de biens importés, notamment les plastiques (pour 95 millions de dollars), les véhicules et les machines (76 millions de dollars), les produits cosmétiques (49 millions de dollars), la majorité allant au Ghana et au Nigeria.

D’après les estimations d’Ecobank, les exportations togolaises devraient atteindre 1,8 milliard $ cette année contre une estimation de 1,6 milliard en 2017. En 2016, elles étaient également de 1,6 milliard $.

Quant aux importations, elles sont attendues à 2,7 milliards contre 2,5 milliards en 2017 et 2,4 milliards en 2016.

En lien avec d’autres composants de la balance des paiements qui sont promis à une amélioration, la banque panafricaine table sur une réduction du déficit courant de 1%, à à 7,8% du PIB. En 2016, ce gap tutoyait les 10%.

Fiacre E. Kakpo

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