(Togo First) - Le ministre togolais des affaires étrangères, Robert Dussey et son homologue algérien Sabri Boukadoum ont évoqué, hier dimanche à Lomé, la création d’un conseil d’affaires Algéro-Togolais, un organe censé renforcer les échanges économiques entre les deux pays.
Concrètement, l’entité dont la mise en place est à la charge des chambres de commerce du Togo et d'Algérie, servira de cadre de concertation et de coopération entre les opérateurs économiques des deux pays. Pour le Togo, il s’agira notamment, de présenter au secteur privé algérien les possibilités d’investissement qu’offre le Plan National de Développement (PND).
L’agro-alimentaire devrait être le secteur le plus à même de bénéficier de ces potentiels investissements algériens, apprend-on. “Le gouvernement togolais souhaite bénéficier de l’expertise algérienne dans le domaine de la transformation agro-industrielle de même que dans la mise en place de la plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA)”, a plaidé Robert Dussey.
Selon la base de données de la plateforme Comtrade des Nations Unies, les exportations togolaises vers l’Algérie en 2019, restent faibles, en dessous de la barre des 200 millions de Francs CFA. Sur la même période, les importations de biens en provenance du pays maghrébin, quant à elles, tournaient autour du milliard de Francs CFA.
Cette volonté d'intensificiation des échanges intervient dans un contexte de promotion de la Zone de Libre Échange Continental Africaine (ZLECAf) qui devrait offrir un cadre législatif facilitant les échanges commerciaux entre les États africains. L'Algérie reste l’un des pays africains qui commerce le moins avec ses voisins sur le continent.
Klétus Situ