« Beaucoup plus d’investissements financiers », c’est ce qu’ont sollicité les experts, coordonnateurs et acteurs de trois programmes de développement : le Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes (FAIEJ), le Programme de Promotion de l’Entrepreneuriat des Jeunes (PPEJ) et le Programme d’Appui au Développement à la Base (PRADEB). C’était lors d’un atelier de restitution de l’évaluation de ces trois mécanismes, qui s’est tenu ce mardi 12 décembre 2017 à Lomé.
Selon les experts évaluateurs de ces mécanismes, le gouvernement togolais et ses partenaires techniques et financiers à savoir la BOAD, le PNUD et la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES) devront investir davantage de ressources financières dans ces trois programmes qui ont fait leurs preuves.
En effet, relèvent-ils, une évaluation faite sur la période 2013-2015 démontre que ces mécanismes ont permis de créer 1332 micro-entreprises avec au moins 7836 jeunes auto employés et employés au Togo, grâce à un investissement global de 3 875 283 985 FCFA, ce qui correspond à un ratio brut d’environ 494 548 FCFA pour la création d’un emploi.
Un investissement qui se justifie : « ce ratio, a priori considérable, est en réalité insignifiant de par son impact économique sur la vie des bénéficiaires de ces mécanismes d’auto-emploi, surtout si le montant du crédit est déduit ».
Un impact encore plus significatif de ces mécanismes sur la vie des jeunes qui bénéficient de ces programmes, suppose donc la mobilisation de davantage de ressources financières, ont-ils conclu.