(Togo First) - Un atelier s’est ouvert ce mardi 24 novembre 2020 à Adétikopé (environ 21,9 km) de Lomé.
Objectif : renforcer les capacités des préfets et agents de l’administration des régions Maritime et des Plateaux sur le Cadre de Politique de Réinstallation des Populations (CPRP) et le mécanisme de gestion des plaintes (MGP) dans le secteur minier.
Ce document détermine les principes de réinstallation et de compensation ainsi que les critères de planification applicables aux besoins des personnes affectées par les investissements dans le secteur minier.
Un secteur souvent en proie à des conflits entre exploitants miniers et populations affectées, a relevé Boukari Ayessaki, Coordonnateur du PDGM (Projet de Développement et de Gouvernance Minière).
Selon le Responsable, une évaluation environnementale stratégique du secteur a d’abord été menée pour mieux appréhender l’ampleur du problème et envisager la manière de l'aborder, notamment avec la mise en place d’un cadre de réinstallation volontaire des populations.
L’organisation de la session de formation de ces 24 et 25 novembre à l’intention des préfets et agents de l’administration, explique Banimpo Gbengbertane, Directeur de cabinet de la ministre chargée des mines, se justifie en ce que ceux-ci constituent non seulement un maillon essentiel de la chaîne de vulgarisation, mais « également l’un des acteurs clés, impliqués la plupart du temps dans l’élaboration et la mise en œuvre des plans d’action de réinstallation (PAR) et des mécanismes de gestion des plaintes ».
Outre ces acteurs, les maires, les opérateurs miniers et toutes autres structures intervenant dans la réinstallation des populations affectées par les projets miniers, sont pris en compte par le programme de renforcement des capacités.
Séna Akoda