(Togo First) - A deux mois de son 2ème anniversaire, la Cellule Climat des Affaires (CCA) dont les activités ont été lancées le 30 janvier 2018, peut se targuer de résultats remarquables. Coordonnée par la ministre-conseillère Sandra Ablamba Johnson (photo), cette institution a été au cœur des actions et initiatives gouvernementales visant à gommer l’image de pays « non propice aux investissements ».
Cette réputation peu glorieuse collait au Togo, surtout après avoir enregistré une très modeste performance sur fond de régression dans le Doing Business 2018. « Il y a deux ans, nous étions 156è, et quand le rapport est sorti, les ministres savent que le jour-là, le conseil des ministres a été chaud. Nous n’étions pas du tout content. Je n’étais pas du tout content, Nous avons régressé dans l’espace UEMOA », reconnaît Faure Gnassingbé.
De fait, la création de la CCA fut la réponse toute trouvée, après des concertations entre les autorités togolaises et leurs partenaires en développement, évoque le N°1 togolais : « Nous avons mis en place la Cellule du Climat des affaires que conduit admirablement la ministre Johnson et puis nous sommes allés à l’assaut de nos difficultés ».
C’est par un atelier visant à valider le Plan d’actions en vue de l’amélioration du climat des affaires que la CCA a lancé ses activités. Pour le Premier ministre Komi Sélom Klassou, « la CCA poursuivra dans la lignée des importantes réformes entreprises ces dernières années, au rang desquelles la réduction des coûts et délais de création d’entreprise, la facilitation pour l’obtention du permis de construire et de transfert de propriété, la réduction du temps de raccordement à l’électricité, la réduction de l’impôt sur le revenu des sociétés et sur la masse salariale, ou encore le renforcement du partenariat privé-public ».
Ces réformes étaient nécessaires, au regard de « toutes les tracasseries que les populations vivaient, des difficultés d’obtention du permis de construire et en matière de raccordement à l'électricité », rappelle Faure Gnassingbé.
Et les efforts des uns et des autres, coordonnés par la ministre-conseillère Sandra Ablamba Johnson, ont permis au Togo d’enregistrer en deux ans, un bond de 59 places, et de passer du 156è rang au 97è mondial.
En image la progression du Togo sur les 12 derniers mois où le Togo a enregistré un bond de 40 places pour se hisser au rang de 3è Top Reformer au monde et de 1er Top Reformer en Afrique.
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