(Togo First) - La capitale togolaise abrite depuis lundi 12 août, une rencontre régionale des jeunes consacrée à la santé sexuelle et reproductive. Les travaux s'inscrivent dans le cadre du projet ExpandPF (Expand Family Planning and Sexual and Reproductive Health), une initiative financée par l’agence américaine USAID, visant à améliorer l'accès et l'utilisation des services de planification familiale. Ils réunissent une quarantaine de participants venus de quatre pays (Mauritanie, Cameroun, Côte d’Ivoire et Togo).
Axée sur le thème « Jeunesse face aux défis de l’accès à la planification familiale et à la santé sexuelle et reproductive en Afrique », cette assise entend mobiliser les jeunes en tant qu’agents de changement pour la promotion de la santé reproductive et le développement socioéconomique dans leurs différents pays.
Pendant trois jours, il s’agira de renforcer les capacités des participants afin qu’ils jouent un rôle de premier plan dans le rapprochement des services de planification familiale des communautés marginalisées.
« Durant cet atelier, nous allons non seulement discuter, mais aussi apprendre, partager et bâtir ensemble des solutions concrètes pour améliorer l’accès aux services de santé reproductive dans nos pays », a expliqué Anita Kouvahey-Eklu, conseillère technique senior PF du programme ExpandPF.
Pour Josée Apetsanyi, directrice des études, de la planification et de l'information sanitaire, représentant le ministre de la santé, l’atelier de Lomé est bien en phase avec les politiques et programmes mise en œuvre par le gouvernement togolais pour améliorer la santé maternelle et infantile, promouvoir la planification familiale et lutter contre les violences basées sur le genre.
« Il permettra de renforcer les synergies entre les différents acteurs et de développer des stratégies innovantes pour répondre aux besoins spécifiques des jeunes », a-t-elle indiqué.
Lancé en mars dernier, le projet ExandPF est porté au plan national par l’Association Togolaise pour le Bien-Être Familial (ATBEF). Il sera exécuté sur cinq ans à travers 40 sites sanitaires répartis en trois districts, à savoir l’Est-Mono, le Haho et le Kloto. Son déploiement vient en réponse à un constat persistant d'accès limité à la planification familiale dans plusieurs pays, dont le Togo.