(Togo First) - Très impliquée dans la riposte à la pandémie du Coronavirus, l’Université de Lomé (U.L) a mis en place une commission Ad hoc. Face aux gens des médias, cet organe a évalué à environ 150 milliards FCFA, le coût mensuel d’un confinement total au Togo. Cette estimation, précise l’U.L, n’inclut pas les coûts de la logistique.
L’addition risquerait donc d’être très salée pour l’Etat, si cette option venait à être privilégiée, relève la commission. Les données résultent des analyses macroéconomiques effectuées par cette Commission et se justifieraient par les mesures d’accompagnement à prévoir en faveur des différentes couches de la population.
Hormis les analyses macroéconomiques, la commission Ad hoc a produit à ce jour, des solutions hydro-alcooliques dont plus de 10 000 l ont été écoulés dans des hôpitaux, pharmacies et sociétés privées, pour le lavage systématique des mains. Divers types de masques non allergéniques et des surblouses dont la production peut atteindre 2 000 unités par jour, font également partie de « l’effort de guerre » de l’Université de Lomé, d'après le point des activités présenté par la commission.
Sur le plan technologique, un travail en synergie entre la commission et l’incubateur NunyaLab, a permis de concevoir des solutions innovantes, notamment une plateforme d’auto-diagnostic pour permettre à la population de s’auto-tester depuis la maison en répondant à des questions spécifiques, une plateforme d’entraide et de troc des produits de première nécessité.
Sur le plan de la recherche, "la commission a enregistré une vingtaine de dépôts de formulations provenant des Praticiens de la Médecine Traditionnelle (PMT) et des personnes détentrices de molécules avérées pour des tests sur le virus du Covid-19 au laboratoire", indique l'U.L.
En rappel, face à la pandémie du coronavirus, l’Etat déploie un plan qui va d’un état d’urgence sanitaire à la gratuité des tranches sociales de la consommation d’eau et d’électricité. Et, plus récemment, à la mise en œuvre de « Novissi », un programme d’octroi d’un revenu minimum de subsistance aux plus vulnérables.
Séna Akoda
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