(Togo First) - Le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) a débuté le lundi 5 septembre 2022 à Lomé, le Mois de l'amnistie en Afrique (MAA). À cette édition qui se situe dans le cadre de l’initiative “Faire taire les armes”, les experts des membres du Conseil vont, apprend-on, fédérer leur effort pour éradiquer la circulation des armes légères de petits calibres en Afrique d’ici 2030.
Précisément, l’initiative consiste à sensibiliser et encourager les civils à remettre volontairement les armes illicites en leur possession sous couvert d'anonymat et à bénéficier d'une immunité de poursuites.
« En outre, elle vise à promouvoir les programmes de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration (DDR), ainsi qu’à encourager la participation de la société civile africaine notamment les jeunes et les femmes, les organisations non gouvernementales, les organisations confessionnelles, le secteur privé et les médias », affirme-t-on. Ceci, « afin de promouvoir, entre autres, la remise des armes à feu illicites par les civils pendant le Mois de l’Amnistie en Afrique », a indiqué Amma Twum-Amoah, présidente du CPS.
L’événement qui se tient hors d'Addis-Abeba pour la toute première fois, s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la prolifération et le trafic des armes légères et de petits calibres en Afrique. D’après les chiffres communiqués par l’UA, plus de 40 millions d'armes illicites continuent de circuler sur le continent et sont à l’origine de plus de 500 000 décès chaque année.
Notons qu’en marge de la rencontre de Lomé, plus de 2000 armes illicites de différents calibres saisies par les forces de sécurité togolaises lors de différentes opérations, ont été symboliquement détruites, lundi.
Esaïe Edoh