(Togo First) - Il s’est ouvert hier (mercredi 24 octobre 2019) à Lomé, un atelier de formation de quatre jours sur la lutte contre la piraterie et la criminalité maritime au Togo.
En tout, une vingtaine d’experts du judiciaire (dont des procureurs, enquêteurs, et agents d'application des lois), renforcent leurs capacités vis-à-vis du droit maritime, en vue de s’adapter au nouveau contexte. A cet égard, la rencontre sera notamment agrémentée de cas pratiques, basés sur des dossiers réels ou fictifs, qui seront à l’étude afin de renforcer ces experts.
Financée par l'UE, la formation est organisée par l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC), elle s'inscrit dans le cadre du Projet d'appui à la stratégie maritime intégrée d'Afrique de l’Ouest (SMI). L’évènement entre également en convergence avec les réformes amorcées par le pays.
En effet, notons que, pour la représentation de l’Organisme onusien, le pays « a fait un travail excellent dans les dernières années en matière de réformes juridiques ». Ainsi « on peut dire que le Togo est un petit peu un pays pilote, dans le Golfe de Guinée, pour la qualité et la constance dans son travail de réformes juridiques ».
Par ailleurs, souligne Stanislas Baba, ministre conseiller à la mer, outre de faire évoluer son droit maritime avec l'adoption d'un code de marine marchande ; le pays se renforce de plus « avec l'existence d'une jurisprudence nationale, relativement à l'application des mesures de lutte contre la criminalité maritime ».
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