(Togo First) - Au Togo, les acteurs de l’assainissement veulent structurer davantage leur secteur. À travers leur organisation, l’Association des Acteurs de l’Assainissement du Togo (3AT), ils ont échangé à ce sujet la semaine dernière avec la ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Mawunyo Mila Aziable, sur les enjeux et perspectives de la filière.
A la faveur d’une audience, le 7 mars 2025, ils ont présenté à la ministre de tutelle, des défis comme l’absence de stations de traitement des boues de vidange, le manque d’infrastructures adaptées pour le dépotage et l’obsolescence des équipements. Ces contraintes, en plus de freiner l’efficacité du secteur, engendrent des coûts supplémentaires pour les opérateurs et compromettent l’assainissement urbain, un enjeu majeur pour la santé publique et l’environnement.
« Votre contribution est cruciale. Le gouvernement reste à l’écoute et accompagnera vos initiatives pour intensifier les actions sur le terrain », a rassuré la ministre de tutelle.
Parmi les initiatives publiques, on cite notamment le Projet de Promotion de l’Assainissement Inclusif des Centres Urbains au Togo (PAICUT) et le Projet d’Amélioration de la Sécurité Hydrique en Milieu Urbain (PASH-MUT), qui visent à améliorer la gestion des boues de vidange et à renforcer la chaîne de valeur de l’assainissement.
Transformer le secteur
Avec un cadre réglementaire à consolider et des financements en cours de mobilisation, l’assainissement pourrait devenir un levier de croissance pour les opérateurs locaux, indique-t-on.
Par exemple, une structuration efficace offrirait non seulement des opportunités économiques, mais aussi un cadre de vie plus sain aux populations urbaines. Le défi reste encore d’accélérer cette transformation au profit du secteur.
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