(Togo First) - Le nombre de bénéficiaires des services de prise en charge sanitaire de l’Institut national d’Assurance Maladie (INAM), est passé de 209 000 en 2012 à 426 000 en 2021, consacrant une hausse de plus de 100%.
Sur la période, les prestations ont presque triplé, selon les données rendues publiques par la structure en charge de la couverture santé universelle. Les statistiques des consultations ont par exemple bondi à 405.000 alors qu’elles ressortaient à 137.000 au démarrage. Les analyses quant à elles, se sont établies à 482 000 en moyenne annuelle.
Pendant ce temps, l’institut a également renforcé sa présence sur le territoire. Ainsi, six délégations régionales ont été installées, et 16 bureaux de liaison implantés dans les hôpitaux à fortes fréquentations, avec pour mission d’informer, de sensibiliser et de conseiller les usagers sur les différentes situations de prise en charge.
Dans son bilan, l’institution dirigée par Myriam Dossou-d’Alméida, indique avoir signé des conventions avec des centres de soins publics et privés, des laboratoires d’analyse, des centres d’imagerie médicale ou encore des pharmacies, en vue de satisfaire les attentes des assurés. En fin 2021, le nombre de ces prestataires conventionnés était d’environ 1.500, contre 953 au démarrage des activités.
Notons également que face au nombre de plus en plus croissant des bénéficiaires enregistrés pendant ces dix années, l’INAM a procédé à la refonte de ses outils de prise en charge. Le nombre de carnets de prestations leur volume et format ont ainsi été réduits. Un système informatique a également été mis en place, suivi quelques années du processus de dématérialisation, qui a permis à l’organe de gestion de l’assurance maladie d’être distingué par l’Association Internationale de la Sécurité Sociale (AISS).
Au départ, ouverte initialement aux seuls agents de l’administration publique et aux agents parapublics, l’assurance maladie couvre aujourd’hui plusieurs corps de métier : seniors, volontaires, artisans, journalistes, étudiants, ou encore architectes. Parallèlement, des démarches sont entreprises par le secteur privé pour enregistrer ses membres. En attendant, près de 2 000 personnes sont recensées.
Notons qu’alors que l’INAM travaille à l’amélioration de la qualité de ses services, elle a été désignée pour assurer la gestion de l’assurance maladie universelle (AMU), un projet porté par le gouvernement dans le cadre de sa nouvelle feuille de route à l’horizon 2025.
Esaïe Edoh