(Togo First) - Le Togo fait valoir son expertise en matière de couverture sociale en faveur des acteurs de l’économie informelle, par la voix de la ministre togolaise du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Myriam Dossou-d'Almeida.
Cette dernière a en effet participé, la semaine écoulée, à un webinaire sur l’extension de la protection sociale aux acteurs de l’économie informelle, organisé par le bureau Afrique du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Bureau International du Travail (BIT).
Pour ces deux organisations internationales, le modèle togolais devrait servir d’exemple à d’autres pays.
“Je suis intervenue sur la protection sociale et le secteur informel dans les pays africains. J'ai partagé l'expérience du Togo avec un modèle de protection sociale innovant basé sur diverses solutions adaptées à nos réalités : forte jeunesse de la population, activités économiques informelles” a indiqué la ministre sur son compte Twitter.
Celle qui a dirigé l’Institut National d’Assurance Maladie (INAM), a notamment abordé, “l’expérience de l’assurance maladie légale et son extension aux travailleurs de l’informel et groupes vulnérables”.
Pour rappel, en mettant en place la Délégation à l’Organisation du Secteur Informel (DOSI), le Togo devenait l’un des premiers pays africains à disposer d’un organisme étatique chargé de l’accompagnement spécialisé des acteurs du secteur informel.
En Afrique subsaharienne, 9 jeunes travailleurs sur dix évoluent dans le secteur informel, qui représente d’ailleurs plus de 63% des emplois.
Klétus Situ (stagiaire)
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