(Togo First) - Les divers acteurs de l’économie bleu sont en réflexion pour doter le secteur d’un cadre juridique supplémentaire. En effet, représentants de l’administration publique, opérateurs économiques et responsables syndicaux, ont démarré ce 17 mars à Adétikopé (banlieue nord de Lomé), des travaux portant sur le projet de convention collective des métiers de la mer.
Ces travaux, lancés par Ismaël Komi KODJO, directeur de cabinet du Ministre de l’Economie Maritime, de la Pêche et de la Protection Côtière, sont prévus pour trois jours. Ce qui devrait permettre aux diverses parties prenantes de s’accorder sur un premier document cadre prenant en compte les conditions de vie et de travail, le placement, les contrats, les congés, la formation, la gestion des conflits, les garanties sociales et la retraite des marins et autres travailleurs en mer.
indiquéPour le gouvernement, il s'agit d’une étape intermédiaire avant l’adoption finale du cadre législatif. “La convention collective des gens de mer prend en compte toute la problématique liée au travail marin. Le document qui sortira de cette rencontre fera objet d’un autre atelier de validation avant son adoption définitive par le gouvernement”, a Matchonnawè BAKAI, directeur des affaires maritimes au Ministère des Infrastructures et des Transports.
Du côté des syndicats, on se félicite déjà d’une reconnaissance de statut. “Il s’agit d’apporter un certain respect au patrimoine maritime en mettant en place des conditions de vie et de travail décents pour les marins et améliorer le transport en mer”, s’est réjoui Paulin Beguedou, capitaine de navigation et président de l’UMATO (Union des Marins du Togo).
En rappel, cette convention collective viendra renforcer le cadre législatif maritime que constituent la loi du 13 décembre 2006 portant code du travail de mer et celle du 11 octobre 2016 portant code de la marine marchande au Togo.
Klétus Situ
Lire aussi:
Economie bleue : des acteurs vont bénéficier d'une remise à niveau en logistique portuaire
Le Togo, vers une meilleure couverture juridique de son économie maritime