(Togo First) - Le Togo lance deux plateformes de diffusion des données publiques, Open Data et Géoportail Open Data.
Présentés jeudi 19 décembre 2024 par le ministère de l'Économie numérique et de la Transformation digitale, à travers son bras opérationnel, l'Agence Togo Digital (ATD), ces outils visent à améliorer l'accès aux données publiques pour des usages stratégiques et de planification.
Selon le ministère, ces plateformes poursuivent une double ambition : renforcer la transparence gouvernementale et accélérer la transformation numérique.
« Ces données permettront à nos citoyens, chercheurs et entrepreneurs, ainsi qu’aux visiteurs, de mieux comprendre les réalités de ces secteurs et de développer des solutions adaptées à nos besoins », a déclaré Roger Lasmothey, représentant la ministre Cinna Lawson lors de la présentation. « En facilitant l'accès à ces informations, nous promouvons la transparence, l'innovation et aussi l'inclusion », a-t-il ajouté.
Des données ouvertes
Les deux nouvelles infrastructures ont été dévoilées par Togbe Agbagla, Directeur Technique de l’ATD.
Dans le détail, le Géoportail Open Data (accessible via geodata.gouv.tg) regroupe des données géospatiales couvrant l'ensemble du territoire togolais. Alimenté par une collecte massive entre 2021 et 2022 dans le cadre du projet PRISE, il centralise des informations provenant de 23 ministères et plus de 550 unités administratives. Les utilisateurs peuvent visualiser des cartes interactives, accéder à des données sur les infrastructures sociales et économiques, et télécharger des jeux de données pour des analyses approfondies.
Pour sa part, la plateforme Open Data (opendata.gouv.tg) met à disposition des données publiques essentielles, et vise, selon l'équipe de présentation, à favoriser la transparence, l'innovation et la prise de décisions éclairées. Actuellement, elle comprend des informations sur des secteurs tels que la santé, l’éducation et l’agriculture, mais devrait s’enrichir progressivement de différentes données publiques.
Des initiatives sont également prévues, indique-t-on, pour vulgariser ces nouveaux outils auprès des différents acteurs, notamment la société civile, la communauté universitaire et les chercheurs.
Ayi Renaud Dossavi