(Togo First) - Le Togo et le Ghana vont chacun investir à hauteur d’1 million $, pour rendre opérationnel d’ici la fin de l’année, le Poste de contrôle Juxtaposé de Noépé-Akanu, qui fait la jonction frontalière entre les deux pays. L’annonce intervient après une réunion ministérielle inter-Etats des deux voisins ouest-africains sur l'opérationnalisation de ce poste, vendredi 8 octobre dernier.
Suite aux travaux, il a été convenu de « contribuer à hauteur d’1 million de dollars $ par chaque pays pour la mise en œuvre immédiate des travaux visant à rendre le site opérationnel, avant la fin de l’année 2021. En outre, chaque année, les Etats allouent des ressources budgétaires et financières suffisantes pour la Gestion du PCJ », selon le communiqué final.
A cette rencontre, avaient notamment pris part les ministres togolais des travaux publics, de la sécurité et de la Protection civile, Zouréhatou Kassa-Traoré et Yark Damehane, le vice-ministre des affaires étrangères et de l'intégration régionale du Ghana, Thomas Mbomba, le Commissaire des infrastructures de la Commission de la CEDEAO, Pathé Gueye, et les représentants des ministres des Transports, du Commerce, de l'industrie, ainsi que ceux des douanes du Togo et du Ghana.
Des défis ayant ralenti l'opérationnalisation du Poste
3 ans après son inauguration, le Poste a été ralenti dans sa mise en service par des défis opérationnels et techniques, selon l'assemblée, tels que des problèmes d'approvisionnement en électricité, en eau et réseau internet, ainsi que d’interconnexion des systèmes informatiques douaniers du Togo et du Ghana.
D’ailleurs, suite à la rencontre, les deux pays ont convenu de « mettre en place un comité provisoire de gestion composé de tous les responsables au niveau national des services frontaliers qui travaillent au PCJ à savoir douanes, immigration, santé, bureau d’investigation, agriculture etc… ». De leur côté, les agents du Fisc, à savoir l’Office Togolais des Recette (OTR) et le Ghana Revenue Authority, annoncent des mesures pour répondre aux besoins immédiats du poste, et ce de façon équitable.
Pour rappel, le PCJ est construit sur 17 hectares, et subdivisé en zones pour les opérations de transport de véhicules commerciaux et de passagers et celles de manutention et du fret de marchandises, du transit et d’inspection du bétail. L'infrastrucure vise non seulement à améliorer les services de transports transfrontaliers, à simplifier des procédures douanières, mais également à renforcer l’intégration au niveau sous-régional.
Ayi Renaud Dossavi
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