(Togo First) - Le corridor routier togolais est le deuxième plus performant de l’espace UEMOA, selon le rapport annuel 2020 de l’Observatoire des pratiques anormales (OPA), rendu public hier jeudi 16 décembre 2021 à Lomé.
C’était au cours d’un atelier organisé par le Comité national de facilitation (CNF) sous la présidence du ministère des transports routiers, aériens et ferroviaires. La rencontre a permis de partager le contenu du rapport annuel de l’observatoire des pratiques anormales 2020 avec les différents acteurs, de recueillir leurs témoignages sur ledit rapport et proposer des approches de solutions.
L’étude s'appuie essentiellement sur le nombre de postes de contrôle présents sur le corridor, les perceptions illicites et les temps induits par les contrôles.
« Le présent 46ème rapport de l’observatoire des pratiques anormales synthétise les données collectées durant l’année 2020, indiquant une persistance et surtout une intensification des pratiques anormales sur certains corridors et une amélioration sur d’autres », indique le secrétaire général du Ministère des transports routiers, aériens et ferroviaires (MTRAF).
Dans le détail, pour le Corridor Lomé-Ouaga, « le montant des perceptions illicites passe de 12 185 FCFA en 2019 à 8 598 en 2020. Le temps de contrôle à la frontière passe de 163,1 minutes en 2019 à 154,1 minutes en 2020. Le nombre de postes de contrôle est passé de 20,6 en 2019 à 17,6 en 2020. À l’analyse de ces chiffres, nous devons continuer les efforts afin d’améliorer ces indicateurs au regard des objectifs fixés par le gouvernement », a-t-il ajouté.
Pour Tadjudini Dermane, le directeur des transports routiers et ferroviaires du Togo, “il faut au regard du rapport 2020, constater que le corridor togolais est en bonne place derrière le corridor béninois, mais devant les autres corridors de l’union”. En effet, le Togo n’est dépassé que par le Bénin dans ce classement.
Notons que dans le cadre de l'amélioration du dispositif sur tout le corridor, et surtout du côté togolais, le gouvernement et la Banque mondiale ont signé récemment à Lomé, un accord de financement de 120 millions $.