(Togo First) - 15,6 milliards $ ont été mobilisés à ce jour dans le cadre de l'Autoroute Abidjan Lagos, projet majeur d’intégration sous-régionale, devant relier plusieurs capitales d'Afrique de l'Ouest. L'information émane de la Banque africaine de développement, qui appuie le projet, tout en indiquant que les travaux, dans les tuyaux depuis plusieurs décennies, devraient être exécutés sur une période de 4 à 6 ans.
Ceci intervient à la suite d’un Boardroom (salle de transactions) de l’African Investment Forum, organisé par la Banque panafricaine et ses sept partenaires le 16 mars dernier, autour des investissements de la Banque.
« Parmi les quarante-cinq transactions attendues, l’autoroute Abidjan-Lagos a suscité l’appétence des investisseurs privés, publics et institutionnels. », s’est réjouie l’institution régionale.
Cette autoroute, longue de 1081 kilomètres, est l’un des principaux projets de connexion par la route de cinq pays d’Afrique de l’Ouest – Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Bénin et Nigéria. C’est aussi le projet d'infrastructure le plus important en Afrique de l'Ouest financé par la BAD, selon Dr Akinwunmi A. Adesina, son président ; il devrait faciliter la libre circulation et le commerce dans la région.
Trois tronçons sont notamment prévus pour la construction de cette autoroute à deux fois trois voies : Abidjan (Côte d'Ivoire) - Takoradi (Ghana), 295 km ; Takoradi (Ghana) - Akanu (Ghana), 466 km et Noepe (Togo)- Cotonou (Bénin) Lagos (Nigeria), 320 km. Huit postes frontières seront également construits sur le corridor, apprend-on de la Banque basée à Abidjan.
Au Togo, les travaux de réhabilitation de la nationale N°2 Lomé-Aného, inscrits dans le cadre de ce corridor sous-régional, étaient à un taux d'exécution estimé de 20 à 27%, en Mai dernier, avait-on appris à la faveur d’une visite de terrain effectuée par Victoire Tomégah-Dogbé, Premier ministre togolaise.
Ayi Renaud Dossavi
Lire aussi: