(Togo First) - Le Togo se prépare à célébrer la première édition de la Semaine Nationale des Aires Protégées (SNAP), prévue du 26 au 28 novembre 2024. Cette initiative, annoncée en fin de semaine écoulée par le ministère de l’Environnement à Afito, dans la préfecture de Yoto (70 km au nord-est de Lomé), mettra en lumière l’importance des aires protégées et le rôle central des communautés locales dans leur gestion durable.
Prévue autour du thème « les communautés locales au cœur de la gestion durable des Aires Protégées au Togo », cette semaine sera axée sur la sensibilisation de la population togolaise aux enjeux environnementaux, notamment la contribution de ces espaces naturels à l’essor socio-économique du pays.
Ainsi durant les trois jours, les discussions se concentreront sur plusieurs aspects fondamentaux liés aux aires protégées. Des experts et des parties prenantes échangeront autour de thèmes tels que l’état actuel de la diversité floristique et faunique dans ces zones, leur importance écologique, sociale et économique, ainsi que l’impact de la foresterie communautaire et communale dans la conservation des ressources forestières.
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Le Togo dispose actuellement de 83 aires protégées, créées entre 1938 et 1958. À l’époque, elles couvraient une superficie de 793 300 hectares, représentant environ 14 % du territoire national. Cependant, plusieurs de ces zones font aujourd’hui face à des défis majeurs, notamment des intrusions et des pressions humaines croissantes, d’après le ministère de l’environnement.
Cette initiative s’ajoute aux nombreuses actions récemment entreprises par les autorités togolaises, comme le lancement du projet de Gestion intégrée des Périphéries des Aires Protégées du Togo (GIPAP). Ce projet, financé par l’Union européenne à hauteur de 19 milliards de FCFA, vise à préserver et valoriser les paysages naturels, notamment ceux des complexes Fazao-Malfakassa et Abdoulaye.
Sur une durée de cinq ans, ce programme ambitionne d’harmoniser les efforts de conservation avec les besoins des populations locales, tout en soutenant des approches innovantes pour le développement durable.
Esaïe Edoh
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