Face-à-face secrétaire général de la Zlecaf et secteur privé togolais

Gouvernance économique
lundi, 01 mars 2021 15:20
Face-à-face secrétaire général de la Zlecaf et secteur privé togolais

« Zlecaf, une opportunité d’investir en Afrique », c’était le fil conducteur d’une rencontre tenue à Lomé en fin de semaine dernière entre Wamkele Mene, Secrétaire Général de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine et le secteur privé togolais. Une rencontre qui s’inscrivait dans la lignée de la tournée que le Sud-Africain effectue avec pour objectif de prendre langue avec le secteur privé desdits pays, connaître leurs éventuelles appréhensions ainsi que leurs attentes dans le cadre du processus de mise en œuvre de la zone de libre-échange. « Il ne peut y avoir de Zlecaf sans la pleine participation des acteurs du secteur privé, principaux stimulateurs de l’économie, qui doivent rendre l’accord opérationnel », a indiqué à cet effet, Wamkele Mene au cours de cette session d’échanges où il était assisté de Kodzo Adedze, ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation locale, de Laurent Coami Tamegnon, N°1 de Conseil National du Patronat (CNP-Togo).

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Des inquiétudes sur les questions de protectionnisme développé par le Nigeria par exemple, la multitude de monnaies utilisées en Afrique, l’inefficience du principe de la libre circulation des personnes et des biens notamment dans les sous-ensembles régionaux comme la Cedeao, les craintes des opérateurs économiques de voir le peu de marché intérieur dont ils disposent, inondé par plus puissants qu’eux, ont été exposées, entre autres.

Globalement, en tirant argument des expériences de la compagnie Asky et le développement qu’induit le Port de Lomé, le SG de la Zlecaf a soutenu que le Togo, quoique petit de taille, peut contribuer dignement au projet commun et tirer parti de l’initiative.

Notons que la Zlecaf, c’est en chiffres, un marché ouvert d’1,2 milliard de consommateurs et un pouvoir de marché de 3 000 milliards $. 36 pays sur les 55 de l’Union Africaine (UA) ont ratifié l’accord qui l’institue. Cet accord prévoit l’élimination des barrières non tarifaires, un système panafricain de paiements et de règlements et un observatoire africain du commerce qui devraient être fonctionnels dès le début des échanges commerciaux.

Séna Akoda

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