(Togo First) - Une quinzaine de pays sont réunis depuis hier pour deux jours à Lomé, pour échanger sur les bonnes pratiques de gouvernance foncière, et apprendre du Togo en matière de sécurisation des droits fonciers communautaires. C’est à la faveur d’une rencontre organisée par le ministère togolais de l'Urbanisme, de l'habitat, et de la réforme foncière, en collaboration avec l'Initiative Droits et Ressources (Rights and Resources Initiative, RRI), la Coalition mondiale pour l'accès à la Terre (ILC) et l’ONG Auto-promotion rurale pour un Développement Humain Durable (ADHA).
En effet, « L'un des objectifs principaux de cet atelier, c'est d'apprendre de l'expérience du Togo qui est cité en exemple de réussite en Afrique parce que le code foncier et domanial du Togo de 2018 reconnaît les droits fonciers communautaires et coutumiers, ce qui n'est pas évident dans beaucoup de pays. C'est aussi une approche participative et inclusive qui reconnaît les droits fonciers des femmes », selon Dr Solange Bandiaky-Badji, coordinatrice de l'Initiative des Droits et Ressources (RRI).
« On espère que les participants vont beaucoup apprendre de l'expérience du Togo mais aussi partager les défis et les opportunités qui existent dans d'autres avec nos confrères du Togo », a-t-elle ajouté.
Selon Koffi Tsolenyanu, ministre togolais en charge de l'Urbanisme, à l’ouverture des travaux, « Il y a un fort besoin d'avoir des politiques globales pour régir l'accès, l'utilisation et la gestion des ressources foncières dans nos pays respectifs. », ce qui passe notamment par une collaboration étroite et des échanges entre différents acteurs.
Cette rencontre est la troisième du genre en Afrique, et à son terme, des recommandations devraient être formulées, pour garantir la sécurisation et la tenue foncière communautaire dans des textes de loi.
Ayi Renaud Dossavi