(Togo First) - Le Togo, premier pays en matière de promotion du leadership féminin en Afrique, selon le rapport 2024 “les femmes, l’entreprise et le droit” de la Banque mondiale, a partagé en milieu de semaine dernière, à New York, aux États-Unis, son expérience. C’était au cours d’une conférence en marge de la 68ème session de la commission de la condition de la femme (CSW68).
Ce partage a été fait par la ministre chargée de la promotion de la femme et de l’alphabétisation, Lolonyo Apédoh-Anakoma, à travers le thème : « Renforcer la résilience socio-économique des femmes et des jeunes pour prévenir l’extrémisme violent ». Concrètement, l’officielle togolaise a rappelé les actions menées visant à renforcer la résilience socio-économique des femmes.
Elle a souligné que 72% des bénéficiaires du Fonds national de la finance inclusive (FNFI), une initiative mise en œuvre en réponse aux besoins financiers des couches vulnérables, sont des femmes. Aussi, 41% des 840 000 emplois indirects créés à travers le Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (PAEIJ-SP) sont-ils à l’actif des femmes.
Toujours dans le secteur économique depuis 2019, les autorités togolaises ont porté de 20% à 25% la part d’attribution des marchés publics aux jeunes et femmes entrepreneurs. Au plan social, une série de lois ont été votées pour apporter des améliorations et changements majeurs bénéfiques aux femmes.
Alors que le pays enregistre des avancées, il nourrit de nouvelles ambitions à l’horizon 2030. « Dans cette perspective, le gouvernement a pris des initiatives pour lutter contre la pauvreté et promouvoir les droits de la femme, notamment leur autonomisation économique et leur participation effective à la prise de décision à tous les niveaux du processus de développement », a indiqué Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma.
Esaïe Edoh