(Togo First) - Quinze jours après l’ouverture de leur audit pour la certification de l’aérodrome, les experts mobilisés révèlent que l’Aéroport international Gnassingbé Eyadéma (AIGE) est en cohérence à 80% avec les exigences de l’Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI), en matière de sécurité. Un niveau qui dépasse la moyenne mondiale qui se situe à 60%, relève Edem Semenya, inspecteur d’aérodrome et chef d’équipe de l’audit. Cela va sans dire, estime-t-il, « que la structure (ndlr : l’AIGE) est en bonne voie pour la certification », le précieux sésame pour continuer d’exploiter son aérodrome.
Selon les exigences de l’OACI, ajoute l’expert, « nul ne peut exploiter un aérodrome civil accueillant du trafic international, s’il n’a pas obtenu un certificat de sécurité aéroportuaire ».
Si d’après les résultats rapportés, l’AIGE est en phase avec les normes de l’OACI en matière de certification, les experts lui ont tout de même formulé des recommandations, en vue d’améliorer certains aspects comme la mise à jour du manuel d’aérodrome et du manuel SGS ainsi que le balisage des obstacles identifiés sur l’aérodrome.
Evoquant la suite du processus, le Colonel Gnama Latta annonce qu'un rapport de l’audit réalisé sera transmis à l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) qui devra le retransmettre à la Société Aéroportuaire de Lomé-Tokoin, avec une demande d’un plan d’actions correctives à mener. Une fois ce plan validé, l’ANAC délivrera à l’AIGE, son certificat définitif d’aérodrome, apprend-on.
En rappel, l’AIGE a récemment décroché son certificat sanitaire, entre autres pour sa gestion de la Covid-19.
Séna Akoda
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