(Togo First) - L’Office Togolais des Recettes (OTR) a présenté aux importateurs togolais de véhicules d’occasion, AEVO, la nouvelle application d’évaluation de véhicules d’occasion, mise en activité depuis le 1er février 2022. C’était à la faveur d’une rencontre avec ces acteurs, hier mercredi 16 février 2022, à la Douane de Lomé-Port, comme l’indique le fisc togolais.
« Les importateurs de véhicules d’occasion se sont réjouis de cette initiative qui instaure un véritable dialogue entre l’OTR et leur corporation », apprend-on. « Le Commissaire Général Philippe Kokou Tchodie a formulé ses vœux de santé et de prospérité à tous les membres de la corporation. Il a promis de prendre en compte toutes leurs préoccupations et suggestions pour un meilleur partenariat. », poursuit l’Office.
Cette rencontre intervient dans un contexte où l'OTR a repris le contrôle sur la mission de déterminer la valeur des véhicules d’occasion au Togo, fonction qu’assumait la Compagnie Togolaise d'Évaluation et de Contrôle (COTEC) depuis 2012, pour le compte de la Douane.
« Le Commissaire Général de l’Office Togolais des Recettes (OTR) porte à la connaissance des Opérateurs Économiques, qu’à compter du 1er février 2022, les évaluations des véhicules d’occasion se feront à la Section Évaluation des Véhicules de la Division des Opérations Douanières de Togo-Port », avait informé Philippe Kokou Tchodie en début d’année.
En tombant dans le giron de l'OTR, les opérations d'évaluation des véhicules d’occasion s'alignent également sur la digitalisation, enclenchée depuis quelques années par l’Office.
En effet, « les demandes et les résultats d’évaluation sont désormais électroniques via l’Application d’Évaluation des Véhicules d’Occasion (AEVO) », selon l’établissement public à caractère administratif, doté d’une autonomie de gestion administrative et financière, dans son communiqué.
Notons que c’est en 2019 que l'OTR a lancé un Avis d’appel d'offres international, à la recherche de la technologie, pour se doter d'un système d’évaluation des véhicules d’occasion, avec l'appui de la Banque africaine de développement (BAD).
Ayi Renaud Dossavi