(Togo First) - L’Autorité régionale de la concurrence de la CEDEAO (ARCC), s'est présentée ce lundi 18 Octobre à la société civile et au secteur privé togolais. C'est à la faveur d’un atelier de plaidoyer et de sensibilisation, organisé en collaboration avec le ministère en charge du commerce, avec la participation de différents acteurs de l'économie, comme la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT), l'Association des grandes entreprises du Togo (AGET), ou encore l'Association Togolaise des consommateurs du (ATC).
« L'organisation de cet atelier sur la politique de concurrence de la Cedeao s'inscrit dans le cadre des discussions continues que nous souhaitons avoir avec les acteurs et partenaires nationaux. Cet atelier ne sera pas le dernier, car nous espérons vous rencontrer régulièrement pour partager nos points de vue sur la promotion de la concurrence en Afrique de l'Ouest », a déclaré Dr Simeon Koffi, Directeur exécutif par intérim de l'ARCC, à l'ouverture des échanges.
Pour le gendarme sous-régional de la concurrence, cette rencontre, meublée de présentations et débats sur le cadre juridique de promotion de la concurrence au niveau sous-régional, s’inscrit également dans la perspective de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (Zlecaf), dont l’implémentation se poursuit au sein des pays signataires.
« En vue de la mise en œuvre de l'agenda 2063 de l'Union africaine, et en particulier de la Zone de libre-échange continentale africaine, il est crucial que les Etats membres de la Cedeao harmonisent leurs politiques de concurrence, conformément au cadre régional. A cet égard, l'ARCC et les États-membres devraient envisager un dialogue approfondi sur la question. », a ajouté, sur la question, le patron de l’organisme.
Rappelons que l’ARCC a pour mission d’harmoniser les actions aux niveaux nationaux en vue de mettre en place un environnement concurrentiel dans l'espace Cedeao, et favoriser les échanges au niveau régional.
En mars dernier, les experts la Communauté ouest africaine avaient fait un pas décisif vers l’opérationnalisation de l’autorité de la concurrence, en validant à Lomé son plan d’action. Ces assises avaient permis également de définir le cadre juridique des interventions de l'Autorité, sur le marché régional.
Ayi Renaud Dossavi