(Togo First) - L’ONG allemande Transparency International a publié, mercredi 21 février 2018, son rapport annuel sur le niveau de perception de la corruption dans le secteur public en 2017.
Selon le verdict de cette édition qui classe 180 pays contre 176 un an plus tôt, le Togo n’est pas plus corrompu que l’année dernière et l’année d’avant. En effet, depuis 2015, le score du pays stagne à 32 contre 29 en 2014 et 2013.
Avec cette inertie, le Togo cède une place dans le classement mondial pour se loger à la 117e place, mais reste présent dans le top 25 africain bien qu’ayant été rétrogradé de deux rangs.
A l’échelle mondiale, le score moyen étant de 43, l’Afrique subsaharienne est parmi les régions du monde les plus gangrénées par le phénomène de la corruption, en témoigne son score moyen qui est le même que celui du Togo (32).
De façon globale, ce nouveau document, qui attire l’attention sur les rapports qui existent entre les niveaux de corruption, la défense des libertés de journalistes, et l’engagement de la société civile, révèle que plus des deux tiers des pays ont un score inférieur à la moyenne (50).
L’étude établit que chaque semaine, un journaliste est tué dans un pays très corrompu et que depuis 2012, la quasi-totalité des journalistes tués l’ont été́ dans ces pays.
« Vu les mesures de répression qui sont actuellement exercées partout dans le monde contre la société́ civile et les médias, nous devons faire plus pour protéger ceux qui s’expriment ouvertement. », a demandé Patricia Moreira, directrice de Transparency International.
En ce qui concerne le classement, la Nouvelle-Zélande et le Danemark se partagent la première place mondiale, suivis de la Finlande, la Norvège et la Suisse.
Dans l’Union Africaine, c’est le Botswana le moins corrompu. Les Seychelles, le Cap-Vert, le Rwanda et la Namibie ferment le top 5. Dans l’Uemoa, le Sénégal, le Burkina Faso et le Bénin arrivent en tête dans cet ordre.
Fiacre E. Kakpo