(Togo First) - Le prochain sommet de l’Union Africaine se tiendra du 22 au 29 janvier 2018 à Addis Abeba avec comme thème central : « Remporter la lutte contre la corruption : une voie durable pour la transformation de l’Afrique ».
C’est un truisme, la corruption est une véritable gangrène pour les économies africaines. Au-delà, elle accentue les inégalités sociales. « Dans beaucoup de pays, les populations ne parviennent pas à satisfaire leurs besoins les plus élémentaires et vont se coucher affamées chaque nuit à cause de la corruption, pendant que les puissants et les corrompus mènent un train de vie somptueux », avait constaté José Ugaz, président de Transparency International lors de la publication du rapport 2016 de cette institution sur l’état de la corruption dans le monde.
Pour se frayer une voie vers la transformation, la croissance inclusive qui induit une réduction des inégalités sociales, l’Afrique doit renforcer la lutte contre ce fléau. Pour relever le défi d’enrayer ou tout au moins de réduire la corruption, il lui faut bien plus que des déclarations d’intentions de ses gouvernants.
Au Togo, le fléau est réel ; et les plus hautes autorités publiques en ont conscience. La mise en place de la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA) procède de leur volonté de combattre ce mal.
Malgré l'existence de certains mécanismes juridico-institutionnels, c’est à la HAPLUCIA qu’il incombe principalement de donner une orientation plus efficace à cette lutte soit par la prévention, soit par la répression.