(Togo First) - Au Togo, la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA), a organisé en fin de semaine dernière, une rencontre avec les acteurs impliqués dans la lutte contre la corruption, pour échanger autour du thème, « combattre la corruption par des systèmes judiciaires efficaces et efficients ».
La conférence, qui a été ouverte par Pius Agbétomey, garde des sceaux, ministre de la Justice, s’est tenue dans le cadre de la célébration de la 4e Journée africaine de lutte contre la corruption.
Si on s’est félicité des efforts déployés par le pays, pour la mise en pratique domestique de la Convention panafricaine de Maputo ( un texte pour la bonne gouvernance économique et financière en Afrique, entré en vigueur le 05 août 2006), ce fut également l’occasion de pointer du doigt la corruption, comme facteur majeur dans l’aggravation de la dette africaine et le ralentissement de ses avancées économiques.
Le ministre de tutelle n’a cependant pas manqué de rappeler les réformes engagées par le Togo, en matière de bonne gouvernance. Il a notamment relevé l’engagement du pays, depuis deux décennies, dans un processus d’implémentation des dispositions contenues dans les instruments panafricains et internationaux de lutte contre la corruption.
Lire aussi:
Togo: La Haplucia va bientôt finaliser sa Stratégie nationale de lutte contre la corruption
Lutte contre la corruption : le Togo réaffirme sa politique de tolérance zéro
Indice de perception de la corruption, le Togo perd un point en 2019
Togo: Faites le « 1014 » pour dénoncer toute indélicatesse d'un agent des forces de l'ordre