(Togo First) - Au Togo, l’exécutif et son partenaire financier, la Banque mondiale, ont adopté en début de semaine le plan de travail et le budget 2025 pour assurer la poursuite de la mise en œuvre, le projet de cohésion sociale des régions nord du Golfe de Guinée (CoSo) dans le pays. Ce plan, dont les détails ne sont pas encore dévoilés, permettra aux autorités togolaises de travailler dans une dynamique de collaboration régionale pour accroître la résilience socio-économique et climatique de ses communautés frontalières.
Cette adoption fait suite aux résultats globalement satisfaisants du déploiement du projet, il y a déjà 2 ans, selon le comité de pilotage qui s’était réuni autour du Premier ministre Victoire Tomégah-Dogbé pour faire le point. « Après plus de deux années de mise en œuvre, nous avons tous constaté des avancées significatives dans les secteurs prioritaires du projet. Les secteurs de l'éducation, de l'énergie, de l'eau, de l'agriculture, du développement à la base et de la jeunesse ont été fortement impactés, principalement dans la région des Savanes qui regroupe 90 % des cantons bénéficiaires », a indiqué la cheffe du gouvernement.
Après plus de deux années de mise en œuvre du projet CoSo, nous avons tous constaté des avancées significatives, en termes d'investissements dans les secteurs prioritaires d'intervention du projet.
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) November 14, 2024
Les secteurs de l'éducation, de l'énergie, de l'eau, de l'agriculture, du… pic.twitter.com/b8pO51Re5V
D’après Fily Sissoko, représentant résident de la Banque mondiale, « le Togo affiche aujourd'hui les meilleurs résultats ». Ceci en dépit du déploiement tardif du Coso comparativement à d'autres pays notamment la Côte d'Ivoire et le Bénin.
Ce résultat satisfaisant peut être attribué à l’ouverture du guichet d'appui aux communautés et aux réfugiés, qui a contribué à la mobilisation d’un financement de 23 millions de dollars pour soutenir les populations vulnérables.
En rappel, le CoSo est conçu pour renforcer la collaboration régionale et accroître la résilience socioéconomique et climatique des communautés frontalières dans le nord des pays du Golfe de Guinée. Il a été déployé grâce à un investissement de 33 milliards FCFA de la Banque mondiale, et un financement additionnel de près de 14 milliards FCFA.
Esaïe Edoh
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